Cet article a été initialement écrit pour le NO HOPE #3 par Léo, et comme je le trouve vraiment bien foutu, pour une première approche du végétarisme, j'en ai ensuite fait des tracts que je distribue aux concerts, et je le mets maintenant a disposition de tout le monde sur ce blog, j'espere qu'il vous fera réfléchir et passer à l'acte...
Bienvenue dans cette rubrique consacrée au végétarisme. Pour ce premier numéro on va donc aborder le sujet d’une manière générale, présenter un peu les différents aspects, pour que ceux (celles) qui n’y connaissent rien ne soit pas trop dérouté(ée)s.
Pour mettre les choses au clair, on distingue deux régimes, végétarien, et végétalien. Les régimes pesco-blablabla (pesco = poisson) ne sont en aucun cas des régimes assimilables au végétarisme ! Les poissons ne sont pas des légumes !
Le régime végétalien, exclut produits laitiers et œufs. Le régime vegan, le plus cohérant, est le même que le régime végétalien, mais il étend le refus de l’exploitation animale à d’autres domaines que l’alimentation. Pour l’habillement par exemple, pas de cuir, de fourrure, de laine, de soie... Les vegans sont également contre la vivisection, ils n’utilisent donc pas de produits d’entretien ou cosmétique testés sur animaux. Ils s’opposent à 100% à toute exploitation animale par l’homme (cirque, animalerie, courses hippiques..).
Le terme « végétarisme » regroupe tous les termes.
On vient au végétarisme par beaucoup de « chemins » différents, mais les principales motivations des gens sont en générale la santé, l’environnement et évidement les animaux.
En effet le végétarisme n’est pas seulement bénéfique pour les animaux, il l’est aussi pour notre santé, et pour la planète. Nous verrons pourquoi.
Devenir végétarien c’est d’abord une prise de conscience. L’aboutissement d’un raisonnement personnel guidé par le bon sens, la documentation, et la compassion. Rien ne pourra faire changer des habitudes alimentaires à long terme excepté de solides convictions. En effet, devenir végétarien(ne) c’est bien, le rester à vie, c’est essentiel. Je vous invite donc si le sujet vous intéresse à vous documenter le plus possible. Le plus vous en apprendrez, et plus vous serez apte à changer vos habitudes alimentaires, pour de bon.
Ce petit article à titre informatif vise donc à initier une démarche personnelle, à ouvrir un débat.
I/ Le bien être animal :
Le mode de vie végétarien repose sur le refus de faire souffrir et de tuer un être sensible pour sa consommation. Il repose sur le refus de soutenir l’industrie du meurtre, qui base ses profits sur l’exploitation animale. Chaque année en France c’est des dizaines de millions de vaches, cochons, poulets, veaux, qui partent à l’abattoir comme de vulgaires morceaux de viande sur pattes, après avoir passé toute leur misérable vie dans des fermes d’élevage intensif.
Les plus récalcitrants au végétarisme diront pour justifier leur consommation que rien ne nous dit que :
1/ les animaux souffrent
2/ les plantes ne souffrent pas.
A vrai dire, les animaux comme les humains peuvent souffrir ou éprouver des sentiments. De nombreuses études scientifiques le prouvent. Même si notre cerveau est plus développé, les animaux non-humains, possèdent comme les humains, un système nerveux qui leur permet de « sentir » le monde autour d’eux. Survivre dans un environnement sans avoir la capacité de ressentir la douleur serait impossible.
C’est ici la grande différence entre un végétal et un animal. Les végétaux de souffrent pas car il ne possèdent pas de système nerveux. On peut malgré tout remarquer que certaines conditions peuvent « stresser » les plantes, mais en aucun cas, ce « stress » ne peut-être comparé à la sensation de stress animal.
Les animaux ne peuvent certes pas parler, aller voter, construire des voitures, ou encore faire toutes les autres choses complètement connes que font les humains.
En fait, bien qu’il existe entre les animaux non-humains et humains de nombreuses différences, nous partageons avec le règne animal de nombreuses similitudes. L’envie de se déplacer comme bon nous semble, l’envie de se nourrir, l’envie de se reproduire…Quel droit suprême l’être humain peut-il bien avoir pour se permettre de retirer ces libertés à des millions d’êtres vivants chaque année ? Aucun !
A/ « Les hommes préhistoriques mangeaient de la viande c’est naturel ! »
Nos besoins, nos capacités, nos sociétés ont changé depuis les premiers hommes. Il n’est donc pas cohérant de justifier la consommation de viande car on le faisait auparavant. Nous ne courrons plus 40km par jour à la recherche de nourriture. Nous ne vivons plus dans une logique de survie permanente.
Le niveau de conscience et d’intelligence que l’Homme a atteint aujourd’hui lui permet de réfléchir et de changer ces habitudes. Parce que nous connaissons la valeur morale négative de la souffrance et de la douleur, et que des régimes alimentaires alternatifs à la viande existent, pourquoi continuer à faire souffrir des animaux pour se nourrir ?
Les animaux ne nous appartiennent aucunement. Aucun n’a demandé à être placé dans une cage, aucun n’a demandé à être attaché à une machine à lait plusieurs fois par jour, aucun ne veut d’une vie dans une ferme d’élevage.
Tous ont le droit à la liberté et à la vie.
Et les millions d’humain à travers le monde qui crèvent de faim dans tout ça ?
B/ Les humains d’abord !
« Préoccupez vous déjà des millions de gens qui crèvent de faim et qui meurent chaque jour, au lieu de vous préoccuper des poulets et des cochons », voilà le genre de phrases que tout végétarien(ne) à déjà entendu mille fois.
Aux personnes qui sortent ce genre de phrases, laissez moi leur posez une question.
Que faites vous de si bénéfique pour la race humaine, pour l’humanité, qui vous permet de faire souffrir et de tuer des animaux pour votre consommation ?
Tout le monde est attristé de voir les images d’enfant mutilé par des mines antipersonnelles, mais malheureusement, lorsque nous nous asseyons à table, aucun acte concret ne nous permet d’éviter cela.
La souffrance animale est évitable lorsque nous passons a table.
Par ailleurs, devenir végétarien n’empêche aucunement chacun de militer activement contre la misère humaine !
Penser qu’il faut déjà en finir avec la misère humaine avant de se préoccuper de la misère animale est une hérésie.
Les problèmes de misère, de famine, de maladie, de guerre sont des problèmes purement humains. En aucun cas les animaux ne sont liés à ça. En aucun cas ils n’ont envie d’attendre que ces messieurs les humains aient fini de s’entretuer pour que l’on s’occupe d’eux !
Beaucoup pensent qu’il n’y a plus d’espoir, que le sort de notre planète est réglé, et préfèrent nier leur responsabilité individuelle.
Peut-être, mais d’aucune façon nous pouvons nous permettre d’entraîner dans notre déclin les animaux qui peuplent notre planète. Clairement, si l’espèce humaine est trop conne pour savoir vivre sur une planète au ressource limité, qu’elle crève, mais seule !
Continuer à manger de la viande ne changera rien aux problèmes humains. Arrêter changera le sort de milliers d’animaux dans votre vie.
Quel est le comportement digne après 7 millions d’années d’évolution ?
II / L’environnement :
Réchauffement climatique… On entend ce terme plusieurs fois par jour désormais.
Et pourtant saviez vous que devenir végétarien(ne) est l’une des choses que vous pourriez faire qui aurait le plus de conséquence bénéfique pour notre planète. En effet l’empreinte écologique (demande en ressources naturelles par individu pour se nourrir, se déplacer, vivre…) d’un(e) végétarien(ne) est très inférieure à celle d’un omnivore. Celle d’un(e) végétalien(ne) encore plus.
Pour nourrir le bétail, on cultive des céréales, ou des autre végétaux (soja…). Lorsque l’on donne 1kg de nourriture à un animal, il ne produit pas 1kg de viande directement consommable par l’homme. Il y’a une « perte » qui varie selon les animaux et les espèces. Plus on augmente les intermédiaire dans la chaîne alimentaire, plus il y’a de perte et donc de gâchis ; gâchis d’eau, de nourriture et d’énergie
A/ un joli gâchis
Prenons l’exemple des saumons provenant de ferme d’élevage :
Ils sont nourris avec des farines de poissons. Pour obtenir 1 kg de farine, il faut 5 kg de poisson frais. Pour prendre 1 kg de poids, le saumon doit ingurgiter environ 5 kg de farine de poisson.
Au final, pour produire 1kg de saumon, il faudra 25kilos de poisson frais ! Soit un rendement de 4% ! Ridicule. D’autant plus que les poissons utilisés pour la fabrication des farines sont péchés avec d’immenses filets qui détruisent le fond des océans, et qui tuent des espèces qui ne seront pas consommées. Ainsi chaque année, 400,000 dauphins sont pris dans les filets et meurent pour « rien ».
Le concept d’eau virtuelle illustre très bien le gâchis d’eau que crée l’alimentation carnée.
D’après le conseil mondiale de l’eau, la production de 1kg de viande consomme 13.500 litres d’eau (estimation moyenne selon les régions comprenant l’irrigation des cultures destinées au fourrage, l’alimentation des animaux, l’entretien…) ! Cela peut paraître énorme, mais c’est la réalité de l’alimentation carnée !
Pour comparer, 1kg de pomme de terre nécessite seulement 500litres, 1kg de blé 1175 litres, et 2750 litre pour le soja.
L’image des vaches broutant l’herbe gratuite de nos jolis pâturages est bien loin de la réalité actuelle. Il reste heureusement encore des élevages au grand air, mais la grande majorité de la viande consommée provient d’élevage intensif.
Supermarchés, industrie agro-alimentaire, fast-food, restauration collective, tous se fournissent à moindre coût. Ainsi toutes ces viandes sont issues de ferme d’élevage industriel, et non de jolis pâturages verdoyants.
La consommation de viande en plus de tuer et de faire souffrir inutilement des animaux affame les populations du Sud.
De nombreux pays du tiers monde produisent des céréales destinées à l’alimentation du bétail des pays riches. Epuisant les terres et les ressources de ces pays.
La plupart des champs de céréales sont cultivés pour l’alimentation du bétail (80% en Europe). Cependant malgré tout cet espace gâché (qui pourrait être utilisé pour produire des carburants verts par exemple) ne suffit pas à alimenter le bétail européen. La CEE (communauté économique européenne) importe près de 60% de son fourrage !
Si l’on donnait ces céréales directement aux humains on baisserait sensiblement la famine dans le monde. L’appétit des riches et leur goût pour la viande compte apparemment plus que l’appétit des pauvres.
Autre exemple de catastrophe écologique. L’exemple des fermes à crevettes. Les mangroves sont des réservoirs de biodiversité et des lieux de reproduction très importants pour la faune aquatique. Ils sont malheureusement très fragiles. Les fermes à crevette sont installées après avoir rasé ces mangroves. C’est un désastre écologique car les fermes sont très gourmande en ressources et épuisent rapidement ces endroits. Les exploitants sont donc obligés de se déplacer de quelques kilomètres régulièrement et de raser à nouveau plusieurs dizaines d’hectares de mangrove. Laissant derrière eux tout sauf le milieu initial.
Mais peu importe, l’opération de promotion chez Carrefour a été un grand succès, et la famille Dupond s’est léchée les babines !
B/ Les gaz a effet de serre.
Les ruminants de part leur digestion émettent énormément de méthane (CH4). Gaz a effet de serre 20 fois plus puissant en terme de réchauffement climatique que le dioxyde de carbone (CO2). Il n’est donc pas étonnant que les nations unies aient récemment déclaré l’élevage comme le 2eme contributeur mondial au réchauffement climatique !
En effet l’ensemble des transports mondiaux (terrestre, aérien, maritime) participe moins au réchauffement climatique que l’élevage !
Lorsqu’on regarde de près les chiffres du réchauffement climatique, on s’aperçoit que le méthane ne représente que quelques pourcent. Ceci est du a l’instabilité du méthane. En effet, une fois larguer dans l’atmosphère, il est progressivement transformé en CO2. L’impact du méthane sur le réchauffement climatique est donc très souvent sous-estimé.
C/ Pollution des eaux.
Comme nous, les animaux produisent des excréments. Nos villes sont équipé de système et de réseaux qui retraite les eaux usées avant de les rejeter (à peu près propres) dans l’environnement.
Les fermes industrielles qui concentrent beaucoup d’animaux au même endroit traitent très rarement les déjections.
L’exemple des cochons en Bretagne est malheureusement très connu. L’urine des cochons pollue les nappes phréatiques et les rivières. En effet l’ammoniaque contenue dans l’urine des cochons, augmente la concentration en azote de l’eau. Ceci a pour effet un phénomène appelé eutrophisation des eaux. C’est le développement d’algue microscopique qui consomme l’oxygène contenu dans l’eau, les poissons ne peuvent plus respirer correctement et très souvent, ils meurent.
Quand l’on consomme de la viande, on cautionne donc un énorme gâchis. Gâchis d’énergie, d’eau, de terre. Evoluer vers une alimentation végétarienne diminue votre impact sur l’environnement.
Pour tous les milieux naturels, l’élevage d’animaux pour la consommation à des impacts négatifs sur l’environnement, pollution de l’air, pollution des eaux, pollution des sols. Voyons donc maintenant les impacts de la consommation de produit animaux sur la santé.
III / La Santé :
A/ les carences « Les carences, tu vas avoir des carences, la viande c’est vital ! »
Les problèmes de santé majeurs de nos sociétés occidentales ne sont pas liés à des carences mais plutôt à des excès.
Excès de cholestérol, excès de graisses, excès de sucres, excès de protéines. On surconsomme. C’est aussi vrai pour la nourriture. Les besoins journalier en protéines sont pour une personne de 70kg, d’environ 40grammes. La moyenne tourne plutôt autour de 80, voir même 100grammes !
On pourrait penser que plus on mange de protéines, plus on est fort et en bonne santé. En réalité tout ne marche pas comme ça…
Un excès de protéines par exemple, acidifie le sang, et participe à la décalcification (le corps prélève du calcium dans les os, pour réguler le pH du sang, son acidité).
La triste réalité de l’alimentation omnivore est une surconsommation de graisses saturées, et une sous-consommation de vitamines et de fibres. Il ne faut pas s’étonner du nombre croissant de cancers et de maladies cardio-vasculaires. L’alimentation joue un très grand rôle dans la prévention de beaucoup de cancers. Les risques de cancer du sein, du colon, de l’estomac, de l’intestin, sont liés et augmentés avec la consommation de produits animaux.
Les vitamines sont des molécules que l’organisme ne peut fabriquer. Elles doivent donc être apporté par l’alimentation. Les fruits et les légumes sont les aliments qui en contiennent le plus.
En faite, les végétarien(nes), les végétalien(nes) ne sont pas plus sujet au carence que les omnivores. Le débat des carences est un faux débat. En effet les carences apparaissent lors d’un régime alimentaire mal mené. Viande ou pas viande, lait ou pas lait, les carences apparaissent quand on ne fait pas attention a sont alimentation. Parce que le régime omnivore est malheureusement la norme, aucun mangeur de viande ne se soucie d’avoir d’éventuelle carence, mais ils en ont !
Toute la faible éducation nutritionnelle que chacun reçoit lors de sa scolarité est basée sur une alimentation carnée. Pas besoin d’être nutritionniste ou de lire des tonnes de livres sur l’alimentation pour être végétarien. Nous verrons dans le prochain numéro de No Hope à quel point il est facile de satisfaire les AJR (apport journalier recommandé) avec un régime végétarien ou végétalien.
B/ Le lait…
Le lait apparaît comme un aliment indispensable à la croissance et à la vie. Le lait humain oui, le lait de vache certainement pas.
Depuis quand un mammifère boit le lait d’un autre mammifère ?
Chaque femelle produit un lait qui est équilibré nutritionnellement pour son petit. Car chaque espèce est différente, chaque lait est différent. Temps de croissance différent, masse différente, implication de besoins nutritionnels différents et donc des laits différents.
Une fois le petit sevré, il n’a plus aucune raison de continuer a consommer du lait, encore moins celui d’un autre animal.
Pas étonnant que 70% des humains de la planète soient intolérants au lactose (le sucre du lait) !
Le corps humain pour construire son squelette a besoin entre autre de calcium. Un élément présent en grande quantité sur terre. Il est introduit dans la chaîne alimentaire par les végétaux qui l’utilisent dans leurs métabolismes.
Selon la propagande du lobby laitier, le lait est l’une des seules bonnes sources de calcium. En réalité le corps humain absorbe mal le calcium présent dans le lait (~30%). La quantité de calcium contenue dans votre verre de lait ne sera donc pas utilisée en totalité par l’organisme. Une grande partie partira dans vos toilettes…
Les carences en calcium dans le cadre d’un régime végétalien bien mené sont impossibles. Tout simplement car on trouve du calcium partout. Crucifère (brocolis, tout les choux en générale), graine (sésame…), noix (amandes…), oranges, « lait » de soja, tofu, etc…, tous ces produit sont d’excellentes sources de calcium.
De plus ces aliments n’apportent pas toute les graisses saturées et le cholestérol que les produits laitiers apportent !
Fait remarquable, les pays asiatiques, où la consommation de produits laitiers est très rare, connaissent bien moins de problèmes de fracture…Preuve donc que supprimer les produits laitier de sont alimentation est parfaitement viable.
Le végétalisme est adapté à tous les stades de la vie. Une fois les bébés sevrés, il est tout a fait possible et simple de leur faire suivre une alimentation végétalienne. Il est évidement nécessaire de bien connaître les différents nutriments que le nourrisson a besoin, et ce, comme dans un régime omnivore.
Beaucoup de personne trouve dangereux et irresponsable de faire suivre un régime végétalien a un bébé. Que les engagements et les convictions personnelles ne doivent pas être appliqué a l’enfant, et que l’on doit le laisser libre de manger ce qu’il veut.
On est végétalien pour éviter de participer au massacre d’animaux, à la pollution de la planète et pour sa santé. Pourquoi ne pas faire profiter son enfant de tous ces points positifs? Pourquoi lui donner le fardeau de tuer, de polluer, et d’affecter sa santé alors que le régime végétalien est parfaitement viable pour lui !?
Le devoir des parents est de transmettre à leurs enfants tous ce qui leurs paraissent bon pour eux. Le végétarisme en est un très bon exemple.
Tous les enfants végétalien depuis leur naissance remercient leurs parents une fois âgés. Ils les remercient de cette éducation alimentaire, qu’ils présentent eux-mêmes comme un véritable cadeau.
En France bien que ça devienne de plus en plus facile de manger végétarien, nous sommes encore peu nombreux (à peine 1%). La France est en retard par rapport aux autre pays européens, mais ce n’est pas une raison pour baisser les bras !
L’augmentation des produits végétariens dans les supermarchés français doit nous conforter dans notre engagement. Des steaks de soja sont disponibles même dans les petites supérettes. Ceci n’existait pas il y’a encore 5ans.
Certains ont du mal à franchir le pas sous prétexte d’un amour du goût pour la viande. Documentez vous, réfléchissez, discuter avec des végétariens, prenez votre temps, vous verrez que tous les aspects positif qu’offre le végétarisme sont bien plus important que le goût d’un animal mort dans votre bouche !
Le végétarisme c’est plus qu’un changement de régime alimentaire. C’est une éthique de vie. On n’aborde pas seulement le fait de remplacer dans son assiette un steak de bœuf par un steak de soja.
Le végétarisme c’est réveiller la compassion innée de l’être humain envers le monde animal. Compassion que nos sociétés tentent de nous faire oublier en nous faisant passer pour des carnivores. Nous sommes tout sauf des carnivores.
Qu’éprouvons nous lorsque nous voyons un lapin traverser une route ?
- l’envie de le pourchasser et de le tuer comme le ferait un carnivore pour se nourrir ?
- ou bien l’envie de le caresser et de le prendre dans nos bras ?
J’espère que vous avez pris du plaisir à lire cette petite section végétarisme comme j’ai eu beaucoup de plaisir à l’écrire. J’espère également avoir donné envie aux mangeurs de cadavre de considérer un peu plus le végétarisme comme une véritable option, et ou au moins leur avoir donné envie de se documenter et de réfléchir un peu plus sur le sujet. A tous, je vous donne rendez vous au prochain numéro où nous rentrerons plus en détail dans les différents sujets.
D’ici là prenez soin de vous ainsi que de vos proches.
Love, peace, unity.
v.leo.v
Pour aller plus loin dés maintenant :
http://www.vegansociety.com/
http://www.veganoutreach.org/ (en anglais)
http://www.veganimal.info/ (tous ce qui touche au veganisme, très complet)
http://www.vegetarisme.info/ (info, ethique, nutrition, recette, adresse, forum)
http://www.rootsofcompassion.org/ (en anglais, news, recette, conseils, boutique)
http://www.soyamilk.tk/ (en anglais, webzine musique/veganisme, quelques conseils et astuce pour vivre vegan, actu musique/veganisme , vidéos, photo de concert … oui je me fait de la pub et alors ?)
http://music.vegan.fr/ (annuaire de groupe punk/hardcore/metal engagé dans la libération animale)
http://www.navs.com/ (site de la anti-vivisection society)
Contact pour tout commentaire, question ou autre: soyamilk@hotmail.fr
04/10/2007
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5 commentaires:
Vraiment trés intéressant ... quand la suite sera en ligne je le posterais aussi sur mon blog.
Je suis végétalien depuis peu et je m'aperçois qu'il est impossible d'éviter les justifications et les débats sur le sujet.
Voila matière à faire réfléchir les réfractaires.
Je suis végétarienne depuis l'âge de 7 ans (j'en ai 18 aujourd'hui) J'ai pris cette décision quand j'ai réalisé ce que je mettais dans ma bouche et par amour des animaux. J'évite aussi de porter du cuir etc ... Depuis, je trouve que mon choix se justifie toujours aussi bien mais je ne partage pas vraiment ta vision de la chose qui tend à considérer l'animal comme "le bon" et l'humain comme le "gros gros méchant" qui fait que s'entretuer avec des autres humains et qui en a rien à faire des bêtes. Je trouve que ça donne une mauvaise image du végétarianisme comme un certain dégoût de l'homme, une volonté de retour à la "pureté" animale. Le gentil lapin qui n'a pas demandé à être mangé ... mais les animaux se bouffent bien entre eux aussi ! Je suis contre l'idéalisation du monde animal et encore plus contre le fait de prêter des sentiments à veaux, vaches, moutons. Il me semble que les études scientifiques ne sont pas assez poussées pour en arriver à cette conclusion. Et surtout, que ce n'est pas un argument pour être végétarien. Des êtres loin de notre système de fonctionnement cérébral ne méritent pas non plus qu'on les tue pour les manger. Ce serait affirmer la supériorité "pensante" de l'homme sur un monde animal et sauvage. Le fait d'être mangé fait parti de leur cycle, mais je pense qu'en tant qu'homme qui se déclare évolué, il est absolument inadmissible de mettre dans des abattoirs et de traiter des vies à la chaîne. Et je pense surtout qu'un respect du monde animal, si différent de nous, aidera à mieux respecter l'"autre", l'étranger ... En considérant mieux les animaux, nous considérerons mieux les hommes je pense. Une manière de lutter contre le racisme ...
Anaïs
je trouve que Leo aurait pu mentionner le cas de la vitamine B12, qui est la seule qu'on ne peut pas trouver dans les végétaux. je trouve ça important à savoir.
y'a un truc la dessus ici (en bas de la page):
http://www.interdits.net/2003aout/toubib.htm
j'ai trouvé ton article très fouillé, bien foutu et intéressant... seul bof, le terme "mangeurs de cadavres" à la fin! mec, tu convaincras pas les gens en les prenant à partie si frontalement!
A quoi ça sert d'être végétarien quand on proclame "live fast, die young" ?
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